samedi 25 juillet 2009

Phu Quoc - Rach Gia en SuperDong



Nous avons quitté Phu Quoc. Cette fois, nous avons trouvé de la place sur le gros ferry, le SuperDong. Les billets nous ont coûté 1 million de Dongs ! (soit un peu plus de 50 dollars). Le voyage est nettement plus confortable qu'à l'aller.

Arrivés à Rach Gia, nous trouvons un minibus qui va à Cantho. 3 heures de route, serrés comme des sardines, pas très agréables. Nous sommes ce soir à Cantho, la grande ville du Delta du Mékong.

Sea, screen and blog



Ce sont nos activités à Phu Quoc. Le blog m'occupe pas mal, ce qui me fait faire de grands progrès en internet (grâce aussi à l'aide de Thierry from Paris!) mais il m'en reste encore à faire.
Les filles quant à elles, regardent des films aux heures chaudes de la journée, notamment Mamma Mia, pour la énième fois. Encore quelques séances, et elles l'auront vu autant qu'Elie ! (grosses bises à Lutin Joyeux, si tu nous lis). Elles connaissent les chansons d'Abba par coeur maintenant. Il faut les voir chanter 'Give me, give me a man after midnight" ou bien " You're so hot, teasing me" !! On croit rêver !


Le temps est merveilleux depuis deux jours. Les averses diluviennes ont lavé l'atmosphère. C'est la première fois dans le voyage que nous voyons un ciel bleu limpide. Nous avons bien profité de la plage, celle devant l'hotel, car ailleurs c'est souvent plein de détritus. l'environnement n'est clairement pas une priorité au Vietnam.

Filles dorées à point



jeudi 23 juillet 2009

Baignade dans le Golfe de Thaïlande

Voici les filles en pleine action ! Ce matin, elles n'ont pas quitté l'eau durant 2 heures.
J'espère que vous réussirez à lire la vidéo. Pour moi, attablée au bar de notre hotel sur la plage, Mai House, çà fonctionne même si la bande s'arrête parfois. Vive Youtube !



http://www.youtube.com/watch?v=f6lH4IRAig8

mercredi 22 juillet 2009

Phu Quoc : la halte


Phu Quoc est une île avec de jolies plages bordées de palmiers. Nous avons choisi cet endroit pour faire une pause dans le voyage. Les filles sont heureuses de n'avoir rien à visiter ! J'avais lu un article élogieux sur Phu Quoc dans Le Monde. Je trouve néanmoins que c'est moins beau que Ngapali en Birmanie ; on devient exigeant après avoir été en Bimanie ! (Ngapali est un lieu que je vous recommende chaudement ). Notre hotel est en bord de plage, les chambres sont très jolies, décorées à la chinoise. Il est quasi vide, en raison de la saison des pluies. Nous sommes arrivés sous un véritable déluge. La mer était grise et les vagues énormes. Nous proposons aux filles de regarder un film sur l'ordinateur. C'est la fête!

Chau Doc - Rach Gia - Phu Quoc : étape routarde


Nous arrivons à 16 heures à Chau Doc, petite ville près de la frontière avec le Cambodge. Nous devons trouver une voiture pour aller à Rach Gia et y arriver avant la nuit. Marc négocie avec deux personnes qui nous inspirent peu confiance. Finalement nous avons la voiture et le chauffeur, qui ne parle pas un mot d'anglais mais se révèle un excellent conducteur. C'est nécessaire. La route est étroite, elle surplombe les rizières et les canaux et est très encombrée : camions, motos, vélos, petits enfants, animaux. C'est la fin de la journée, beaucoup d'écoliers rentrent chez eux. La nuit tombe et la conduite se corse un peu plus puisque beaucoup de vélos n'ont pas de phares ; par contre les voitures ont des lumières éblouissantes. Le chauffeur est d'un calme olympien.
Arrivés à Rach Gia, nous ne trouvons pas l'hotel que nous avons repéré dans le guide. Nous tournons dans la ville et essayons au hasard un premier hotel. Marc va voir une chambre. Problème : les draps sont en tissu synthétique. Il faut savoir que Marc ne dort que dans des draps de coton! Nous allons voir un deuxième hotel, manifestement destiné aux touristes vietnamiens. Le décor est kitsch, mais c'est propre et les draps sont en coton, tout va bien. L'accueil est absolumment adorable. Les personnes ne parlent pas anglais mais nous réussissons à leur faire comprendre que nous souhaions partir le lendemain pour l'île de Phu Quoc. Sans le leur avoir demandé, elles vont nous acheter des billets de bâteau pendant que nous allons diner.
Le lendemain, départ en ferry à 8 heures. Le gros ferry était complet, nous sommes sur un plus petit. La cabine est déjà pleine et nous sommes dirigés sur le toit. Il est protégé de la pluie mais bof ! Finalement, cela se révèle la meilleure place. Il y a de l'air et en cas de problème, je ne vois pas bien comment on peut sortir vite de la cabine qui me fait penser à une boite hermétique. Nous partons sous une pluie battante. La mer est agitée et dure. Marc et Paulinou ne tardent pas à devenir verdâtres.
A Phu Quoc, sous des trombes d'eau, nous prenons un petit bus bourrés de gens et de bagages. Ce voyage devient comique. Julie est à côté du chauffeur avec 3 autres personnes. Nous nous entassons derrière. Paulinou is not amused.

Down the Mekong


Nous quittons Phnom Penh. Nous avons beaucoup aimé cette ville. Elle est à la fois incroyablement animée et relax. Nous partons vers le Vietnam en bâteau, sur notre cher Mékong, une nouvelle fois. Nous l'avions descendu l'année dernière, du triangle d'or à Luang Prabang. Ici, le Mékong est beaucoup plus large. Ses eaux sont jaunes, très boueuses, elles charient des tonnes de sédiments depuis loin, depuis le haut Tibet.
Le voyage doit durer un peu plus de 3 heures. Notre bâteau n'est pas bien grand (15 places) et il saute sur les vagues. Les filles adorent ! Il fait frais, tout va bien. Marc et moi avons toujours aimé ces heures de trajet. Ce n'est jamais du temps perdu, c'est l'essence même du voyage. Ces heures permettent de rêver, de prendre le temps de regarder. Aux filles, elles apprennent à contempler, à ne pas toujours zapper d'une visite à l'autre.
Nous passons la frontière à un petit poste au bord du fleuve. Côté vietnamien, l'officier de service nous demande de porter un masque. Nous remplissons un vague formulaire sanitaire. De retour sur le bâteau, nous enlevons nos masques !
Arrivée à Chau Doc, notre première ville au Vietnam.

dimanche 19 juillet 2009

Le Russian Market de Phnom Penh

C'est l'un des deux grands marchés de la ville. Il porte ce nom depuis la période où de nombreux articles, introuvables à Phnom Penh, pouvaient y être achetés, en provenance de Russie. C'est un marché hallucinant : des montagnes de produits, vêtements, articles de toilette, livres, bijoux, pièces détachées de moto et voiture (on se croirait au sous sol du BHV!), alimentation ... les étals regorgent, grimpent jusqu'au toit, débordent dans les allées déjà très étroites. Il y fait sombre et chaud. A un moment une averse frappe les toits de tôle dans un bruit incroyable. On a l'impression que tout va s'effondrer. Puis l'averse s'en va.
Il y a aussi de petits restaurants. Les Cambodgiens mangent à toute heure de la journée. Nous tombons par hasard sur une mamie qui fait de petites crêpes délicieuses. Même Pauline, pourtant ultra prudente question nourriture - elle ne mange quasiment que du riz blanc depuis le début du voyage !! - se laisse tenter et en redemande.

Tuol Seng

Tuol Seng est la grande prison de Phnom Penh lors de la période Khmers Rouges. Elle avait été installée dans une école primaire. 20000 personnes y ont été emprisonnées. 12 ont survécu.
Tuol Seng est devenu un musée du génocide. Rien n'a été touché depuis 1978. On y voit les cellules, les instruments de torture et des centaines de photos individuelles prises au moment où les personnes entraient dans la prison. Des centaines de regard fixant l'objectif, nous fixant, avec la même peur dans les yeux. Pendant la période des Khmers Rouges, un quart de la population du Cambodge est morte.
Nous avions laissé les filles à l'hotel pour aller voir ce musée. Nous avons bien fait.

Phnom Penh, la vibrante

Comme Phnom Penh a changé en 15 ans ! La ville s'est réveillée. Il y a une circulation incroyable. Les maisons coloniales ont été rénovées. Il y a foule le soir sur les grands boulevards et le long du fleuve. Il y a des food stalls partout, des restaurants joliment décorés, des cafés internet où nous pouvons mettre à jour notre blog, des vendeurs de ballons et de barbapapa pour les enfants. La ville édite un guide très bien fait, "What's up in Phnom Penh", comme ce qu'on trouve dans les grandes capitales.
Bien sûr, nous ne voyons que l'écume des choses. Il y a des mendiants dans les endroits où se trouvent les occidentaux. Quand la nuit tombe, des très pauvres viennent fouiller les poubelles. Les ONG estiment à 15000 le nombre d'enfants qui travaillent dans les rues.
Il y a de nombreuses initiatives positives : commerces et restaurants équitables, où nous dépensons en priorité nos dollars.
Notre hotel est situé près de Sihanouk boulevard, non loin du Palais royal et de la Pagode d'argent. La nourriture y est délicieuse. La laundry est gratuite. Bref, une bonne adresse.