mercredi 5 août 2009

La plage





20 km de plage et de mer vert émeraude, un ruban de sable blanc qui s'étend de Danang jusqu'à Hoi An. A Danang, la plage s'appelle la China Beach. Pendant la guerre du Vietnam, les GI's y venaient en masse. Aujourd'hui, les resorts y poussent comme des champignons. Près d'Hoi An, il reste un bout de plage sauvage où il y a quelques paillotes. Nous nous posons dans l'une d'elle, tenue par un franco vietnamien sympa; Il y a des chats pour le plus grand bonheur des filles. Des jus de fruits frais délicieux et des frites pour le déjeuner. Avec nous, quelques surfeurs attendent la vague. Un peu de musique.
Ambiance très très cool !

Full moon party à Hoi An


Nous avons la chance d'être à Hoi An une nuit de pleine lune, durant laquelle la ville fait la fête. Il y a des chanteurs et des jeux organisés un peu partout. On peut acheter de petits cones de papier dans lesquels brule une bougie et que l'on met sur l'eau en faisant un voeu. La rivière est parsemée de ces petites lumières. Dans les rues, tous les lampadaires sont éteints. Seules les bougies et les lanternes peuvent être allumées. Cela fait une très belle ambiance, on se croirait dans le film Epouses et Concubines.

lundi 3 août 2009

Hoi An, la chinoise


On se sent en Chine ici: les temples, les maisons anciennes, les 'assembly hall' des commerçants originaires de Canton ou du Fukien... beaucoup de batiments témoignent de l'influence chinoise. Dans les temples, de grands cones d'encens rouge sont offerts par les fidèles. Il y en a des dizaines suspendus au plafond, répandant une odeur délicieuse et si typique de la Chine ! Chaque cone met 2 mois à se consumer.
Hoi An a été un port de commerce important dès le 17ème siècle. La ville avaient des échanges avec le Japon et l'Inde. Epargnée par les bombardements de la guerre (à la différence de Hué), puis classée au patrimoine mondial par l'Unesco en 1998, Hoi An a été préservée. Pas de constructions neuves ici, et un effort esthétique, dans les boutiques, les hotels et les restaurants, que nous n'avons trouvé nulle part ailleurs au Vietnam.

dimanche 2 août 2009

En route vers Hoi An


Avant de quitter Danang pour Hoi An, notre prochaine étape, nous allons visiter le musée d'art Cham. Créé par des Français de l'Ecole Française d'Extrême Orient au début du 20ème siècle, il abrite de très belles pièces. L'art Cham rappelle l'art Khmer et a été fortement influencé par l'Inde. Nous sommes quasi seuls dans ce musée. Dehors, il fait 35°.
A Hoi An, nous avons déniché un hotel charmant, avec piscine et chambres avec vue sur les rizières. 25$ la chambre. Hoi An est réputé pour sa cuisine. L'étape va être bonne!
Message pour Jean Charles : je joins à votre intention une photo d'apsara dont je sais que vous appréciez la plastique :-)

Hard sleepers pour Danang


Nous quittons Saïgon par le fameux train de la réunification qui va jusqu'à Hanoï. Direction Danang, soit 15 heures de voyage. Comme dans les trains chinois, il y a quatre classes, de la plus confortable à la plus spartiate: soft sleepers, hard sleepers, soft seats et hard seats. Cela nous rappelle bien des souvenirs!
Le train est plein, nous n'avons pu acheter que des hard sleepers. Quand nous arrivons sur le quai, nous passons devant les soft sleepers qui n'ont pas vraiment l'air luxueux. Pauline s'exclame : "çà va être pire que çà ??" ! Je ne sais pas si nous ferons de Paulinou une routarde... Mais il est vrai que le voyage est d'un confort moyen. Nous sommes dans deux compartiments différents. Dans le mien, une famille vietnamienne très souriante nous accueille. Pendant la nuit, le grand père se révèle être un ronfleur très très très bruyant.

vendredi 31 juillet 2009

Les tunnels de Cu Chi




Visite incontournable dans les environs de Saïgon : les tunnels de Cu Chi où se réfugiaient la population et les combattants Viet Cong pendant la guerre contre les Américains. 200 km de tunnels, sur plusieurs niveaux de profondeur, des tunnels larges parfois de 60 cm sur 80 cm seulement, sans lumière et presque sans aération. Nous y sommes entrés bien sûr, c'est l'attraction. Une vraie épreuve pour moi qui suis claustrophobe. Et pourtant celui que nous avons parcouru a été un peu élargi pour laisser passer les touristes grassouillets. Pauline a eu peur a un moment et je suis remontée avec elle par une sortie à mi parcours. Ouf !

Les mariées de l'indépendance


Parmi les différents musées que nous avons visité à Saïgon, le musée de l'indépendance, raconte avec une bien pauvre scénographie les années de lutte contre les Français et les Américains. Ce musée est logé dans l'ancienne résidence du Gouverneur français de l'Indochine, et il est le lieu 'in' où les jeunes mariés viennent se faire photographier. Lorsque nous y étions, pas moins de cinq couples prenaient la pose ! Des poses très étudiées, parfois langoureuses, mais toujours sages. Chaque couple était accompagné d'une équipe : photographe, maquilleur, habilleur, preneur de lumière. C'était très drôle et les filles ont passé tout le temps à suivre les mariés... jusqu'à prendre la pose avec eux.